Un renard empaillé harnaché tire une boule en osier et torchis, tel un voyageur traînant avant lui son habitat. Entre le mythe de Sisyphe et la fable, l'½uvre questionne de manière décalée la condition animale mais aussi humaine, celle de devoir accomplir un éternel effort, de continuer à avancer malgré le poids de l'existence.
« L'installation Poumons revisités parodie une respiration tandis que Modèle vivant révèle l'organicité du corps. Le mouvement, le son, la lumière participent de cette fragile épopée du corps vécu comme un ensemble de circuits plus ou moins intégrés (...). Du mannequin en résine posé sur un tabouret, aucun cri ne vient. Seulement un bruit de bulles échappé d'une nappe. Un autel au corps, mais inversé. »
Extrait du texte de Pierre Giquel à l'occasion de l'exposition "Pour mémoire" à la Galerie du Haut-Pavé 2011